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REP emballages professionnels : ce que l’on sait

En France, la Responsabilité Élargie du Producteur (REP) existe depuis 1975. Elle s’inspire du principe “pollueur – payeur” en imposant aux producteurs la responsabilité du cycle de vie des produits qu’ils commercialisent.

La loi Agec de 2020 transforme l’objectif du dispositif REP qui n’est plus seulement de traiter les déchets générés mais de les prévenir en mettant l’accent sur l’écoconception et l’allongement de la durée de vie des déchets via le développement du recyclage et du réemploi. Elle étendra également en 2026 la REP aux emballages professionnels .

Cet article revient sur ce qu’implique l’extension de la REP aux emballages professionnels pour les professionnels de la supply chain et met en lumière des systèmes de réemploi performants et applicables dès aujourd’hui.

Tas de déchets

La REP étendue aux emballages professionnels : un dispositif qui inquiète.

Avec la REP élargie aux emballages professionnels, la notion de producteur s’étend aux metteurs sur le marché. Seront concernés les professionnels “qui fabriquent et emballent les produits en France, qui importent de l’étranger et distribuent en France, qui distribuent leur propre marque”. Les industriels et les distributeurs seront les plus impactés par cette nouvelle législation. Ces derniers devront contribuer à la prise en charge de la fin de vie des emballages mis sur le marché et donc payer une contribution qui financera entre autres les systèmes de collecte et de tri. L’utilisation d’emballages réemployables permettrait de s’exonérer en totalité ou en partie de cette contribution.

Avec ses 10 millions de tonnes d’emballages réemployables, le secteur des emballages professionnels affiche déjà un taux de réemploi de 7 %. Proche des 10 % fixés pour 2027 par la loi AGEC. Néanmoins, les systèmes de réemploi sont très hétérogènes et largement perfectibles.

Les emballages concernés par la REP EIC ©Citeopro

La palette Europe : un système de réemploi qui a fait ses preuves

Avec environ 650 millions d’unités en circulation dans le monde, la palette Europe est le support de manutention le plus utilisé en Europe pour transporter et stocker la marchandise par les professionnels de la supply chain. Elle s’inscrit dans un système de consignation qui exige le retour à son propriétaire et permet sa réutilisation régulière.

Ce système de consignation permet de remettre en circulation chaque année 90 % des palettes expédiées. Leur réemploi est également optimisé par des étapes régulières de contrôle, de tri et de réparation qui contribue à allonger la durée de vie de l’emballage professionnel à 7 ans en moyenne.

Les entreprises qui utilisent de la palette Europe avec un minimum de cinq rotations réduisent de 60 % leur consommation de bois en comparaison à l’utilisation de palettes bois à usage unique comme la palette légère.

Fonctionner avec l’existant pour réduire le nombre de déchet et protéger les ressources naturelles en fabriquant moins de palettes neuves, voilà comment la palette Europe répond aux enjeux de durabilité et de circularité que doit relever la supply chain française.

palettes europe empilées

Augmenter le taux de réemploi des palettes Europe grâce à la technologie et à la collaboration.

La palette Europe est un emballage standardisé qui répond à un cahier des charges très strict, ce qui permet la mutualisation des stocks et favorise l’échange entre professionnels, facilitant son réemploi.

En d’autres termes, les palettes Europe sont standardisées, consignées, mais pas nominatives. Elles peuvent donc être échangées entre les professionnels qui les utilisent. C’est le principe de collaboration. Encore faut-il que les professionnels en question aient connaissance des stocks disponibles.

C’est à ce moment-là que MagicPallet intervient. Son outil de gestion des emballages industriels permet aux metteurs sur le marché de tracer leurs flux, suivre l’évolution de leurs stocks et de leurs soldes d’emballages pour organiser leur récupération. Des tableaux de bord personnalisés permettent de suivre des indicateurs de performance comme les taux de récupération à valoriser dans le cadre de la REP EIC. Son service dédié à la relocalisation de palettes Europe permet la mise en place d’un système de réemploi performant basé sur l’échange entre professionnels grâce à un algorithme intelligent de matching. Le propriétaire des palettes Europe échange les palettes livrées pour en récupérer en contrepartie à côté de ses sites d’expéditions. Ce dernier mesure, améliore et valorise son taux de réemploi.

En plus de protéger les ressources bois en augmentant le taux de réemploi, le système de relocalisation par l’échange réduit drastiquement les kilomètres parcourus pour transporter des palettes vides et les coûts de transport et émissions de CO2 associés.

Cinq millions de palettes Europe sont relocalisées chaque année grâce à MagicPallet ce qui permet d’éviter le rejet de près de 5 000 tonnes de CO₂ dans l’atmosphère.

Témoignage

La relocalisation par l’échange : ils l’ont fait

Carrefour, Castorama et LAYAHE Global Logistics utilisent la relocalisation par l’échange sur trois schémas logistiques différents. Découvrez leur retour d’expérience.

Conclusion

Les nouvelles réglementations imposent aux professionnels de la supply chain de revoir leur rapport aux EIC et de s’impliquer davantage dans une production et une utilisation plus durable des emballages professionnels.

La standardisation, le système de consignation et la robustesse de fabrication de la palette Europe fait de ce support de manutention un parfait exemple d’emballages durables. Avec un taux de réemploi pouvant atteindre les 90 %, la palette Europe s’inscrit totalement dans l’économie circulaire.

Le système de relocalisation par l’échange entre professionnels inventé par MagicPallet permet à la fois à la palette Europe d’atteindre son taux de réemploi maximum mais aussi aux professionnels qui l’utilisent de réduire les distances parcourues pour rapatrier les palettes vers leur lieu d’expédition. Des économies en CO₂ et en frais kilométriques, preuves que l’économie circulaire réussit à allier rentabilité et durabilité.

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